
La liberté d’expression se doit d’être contrebalancée par la liberté de réception, comme nous y invite d’ailleurs l’article quatre de la Déclaration des droits de l’homme. La liberté de réception ne se résume pas seulement dans cela dont doivent faire preuve les institutions académiques ou journalistiques ou encore les instances de la chaîne du livre, mais bien de la capacité du lecteur et de l’auteur à pouvoir discerner en bonne intelligence la valeur de ce qu’il est en train de lire et la valeur de ce qu’il est en train d’écrire. Ne laissons pas au seul marché et aux réseaux, la responsabilité d’en définir la valeur.


