
Sababa organise une soirée « La lumière de Sababa », le mercredi 5 novembre prochain à partir de 18h30 au Consulat Voltaire. L’inscription est obligatoire sur ce lien : https://www.leconsulat.org/events/la-lumiere-de-sababa-1/

À l’occasion de la Journée mondiale des écrivains en prison, célébrée le 15 novembre, le P.E.N. Club français – Cercle littéraire international décernera son Grand Prix à Boualem Sansal, écrivain de renommée internationale, pour l’ensemble de son œuvre et son engagement indéfectible en faveur de la liberté.
Ce documentaire original jette une lumière nouvelle sur les coulisses d’un épisode tragique bien connu des indépendances : l’assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre du Congo. Pour l’éclairer, l’auteur nous invite à suivre un chemin de traverse et pas n’importe lequel, celui du jazz et qui plus est, servi par les plus grands

Car les représentations que se font les Occidentaux sur l’Europe centrale ne correspondant pas nécessairement à celle vécues par ses écrivaines durant leur jeunesse. « Sans nier la part sombre racontés par les dissidents des années 50, 60 et 70, il y aussi une autre histoire à raconter : « celle de l’égalité salariale et d’accès à l’emploi, celle de l’accès à l’avortement plusieurs décennies avant beaucoup de pays de l’Ouest, celle des mythologies communistes construites sur des figures de occidentaux combattantes, scientifiques, sportives, etc

. Le cinéaste aurait pu se contenter de mettre en scène leurs revendications et la lutte pour leurs droits mais il va beaucoup plus loin en choisissant délibérément la forme tragique pour l’illustrer. Les enjeux sont posés d’emblée et aucun recul n’est possible. Les personnes deviennent alors des symboles qui jouent leur peau au sens propre et figuré.