L’édition francophone et sa diversité : un regard d’Haïti

L’édition en langue française vue par  Hérard Jadotte, directeur des presses universitaires d’Haïti qui organise du 22 mai au 22 juin  en Haïti une série dé séminaire sur les enjeux  de l’édition  francophone  dans le nouvel environnement numérique. ( Voir le programme ci-dessous)

Par delà les flonflons, les paillettes, les auteurs à succès et les people,  le Salon du livre  de Paris  est le  plus gros événement populaire autour du livre et de la lecture dans le monde de langue française.

D’abord, par le nombre moyen de visiteurs : ils se situent toujours  autour de 180.000 pour les  quatre (4)  jours du salon.  L’année dernière, le nombre des exposants était de 1,017 et plus de 25 pays étaient représentés. Cette année, le pays invité était le Japon (sa littérature et plus de 20 auteurs), et les organisateurs ont aussi inventés la notion de ville invitée. Et Moscou était la ville invitée. Une façon intelligente d’insérer trois (3) ou quatre (4) événements dans un seul !!!

Il faut dire tout de suite que le secteur du livre en France est un véritable secteur industriel qui se considère comme tel et est considéré comme tel par les pouvoirs publics. Ce secteur avait une production de plus de 70.000 titres en 2011 pour un tirage moyen de près de 8.000 exemplaires par titre. Selon l’Observatoire de l’économie du livre, le chiffre d’affaires des éditeurs en 2011 s’élevait à 2 milliards 838 millions d’euros. Cela veut dire plus de 3,7 milliards de dollars américains.

En ce qui concerne les participants au salon, le constat est simple. Vous avez d’abord, les éditeurs français (du plus gros au plus petit) ; ensuite,  une forte présence des grandes régions françaises (via une réelle prise en charge de la politique du livre et de la lecture par les Conseils généraux ou régionaux), également, les pays francophones du nord (Wallonie-Bruxelles, Suisse, Luxembourg, Québec) et du sud (les pays d’Afrique francophone et du Maghreb) ; enfin, les pays proches culturellement de la France ou plus largement de la latinité (Brésil, Argentine, Liban, Israël, Arménie, etc.).

Cela veut dire qu’un pays de langue française et créole comme Haïti ne peut pas se permettre de ne pas avoir, à l’intérieur du Salon du livre de Paris, un espace propre d’exposition-vente de sa production littéraire et intellectuelle. Il s’agit là de la façon la plus durable et la moins dispendieuse de modifier l’image d’Haïti dans le monde en s’appuyant d’ailleurs sur la qualité et le succès de nos auteurs.

Les trois éditeurs publics d’Haïti, en l’occurrence, Pierre-Robert Auguste des Presses nationales d’Haïti, Frantz Carly de la Direction nationale du livre et moi-même avions fait le déplacement cette année. Nous nous sommes mis d’accord sur le principe de travailler à mettre en œuvre une participation haïtienne significative et conséquente au Salon du livre de Paris 2013.

Autour de Livres en folie

Livres en folie en un success story. Fort de son succès, Livres en folie doit innover. Le fait de fédérer, depuis l’année dernière, les initiatives de nombreux partenaires dans le cadre d’une Quinzaine Livres en folie est une excellente chose. Mais il faut faire plus. Il faut absolument moderniser ce grand bazar du livre.

Je propose trois innovations : les deux premières sont applicables dès cette année et la dernière peut se planifier pour l’année prochaine.

La première consiste à utiliser le code barre, imprimé sur chaque ouvrage mis en vente,  pour accélérer le processus de vente donc la circulation des flux de visiteurs et d’acheteurs. Si le code barre est utilisé aujourd’hui sur une base systématique dans les grands magasins d’alimentation, pourquoi pas à Livres en folie. C’est aussi une façon d’inciter les éditeurs et leurs imprimeurs à adopter cette forme de marquage électronique. Enfin, sans code barre, un livre ne peut pas s’exporter.

La deuxième serait de permettre à chaque éditeur d’accueillir sur son stand propre les auteurs en signature. Les auteurs qui n’ont pas d’éditeurs seraient alors regroupés dans un espace commun et distinct.

La troisième innovation vise à prolonger la manifestation sur quatre jours au lieu d’un seul. Puisque le jour de la Fête-Dieu tombe toujours un jeudi, il serait possible de prolonger Livres en folie du vendredi au dimanche. Les employés de la Unibank participeraient comme à l’habitude le premier jour et les jours suivants, le personnel des maisons d’édition et des autres institutions participant prendraient la relève. Cela permettrait de consacrer la journée du vendredi à l’accueil de délégations d’élèves des écoles secondaires. Le samedi et le dimanche seraient orientés vers le grand public. On pourrait avoir chaque année, comme dans tous les grands salons, un pays invité avec tout ce que cela suppose comme attraction culturelle.

La vocation de Livres en folie, il faut mettre tout cela à l’actif de la contribution de la Unibank et du Nouvelliste au développement culturel de ce pays, est de devenir la manifestation annuelle de tous les acteurs de la chaine du livre et de l’imprimé, donc à fédérer comme membre d’un secteur industriel donné, tous ceux qui y travaillent à un titre ou à un autre. Il est essentiel que le secteur du livre se considère comme un secteur industriel de l’économie de ce pays. La première chose dont un secteur industriel doit se doter c’est de statistiques régulières en collaboration avec l’organisme de statistiques officielles. C’est à partir de telles données objectives qu’il est possible à un secteur de construire un consensus sur ses besoins fondamentaux et sa contribution au développement d’un pays.

Autour d’une participation haïtienne conséquente à quelques salons internationaux du livre

Pour refaire l’image d’Haïti dans le monde, nous devons nous appuyer sur nos succès. Les seuls succès que personne ne nous conteste, ce sont nos succès littéraires et culturels. Sur cette base, nous devons, comme société, prendre toutes les dispositions nécessaires pour participer à un large choix de salons et de foires internationaux (de livre, de peinture et de musique).

Je vais prendre, si vous permettez, un contre-exemple ! Notre voisin de l’autre moitié de l’île possède, et c’est le moins que l’on puisse dire, relativement peu d’écrivains de calibre international à promouvoir. Pourtant, depuis quelques années, la République dominicaine participe à la Foire du livre de Francfort. La démarche est lumineuse et seul un idiot y trouvera à redire : Francfort est l’endroit idéal pour projeter une image de marque culturelle et forte même sans aucun écrivain reconnu !!!

Il doit exister de par le monde (tous pays confondus), un bon millier de salons et de manifestations autour du livre. Il n’est pas raisonnable de vouloir participer à toutes ces manifestations. Il faut prioriser à partir d’un petit nombre de critères, par exemple : il faut s’engager à obtenir des résultats sur le moyen terme (3 à 5 ans) ; il faut, dans les activités de promotion internationale, mixer culture et commerce ; enfin, il faut surtout balayer devant sa porte donc participer activement au dialogue des cultures et des peuples de notre région d’appartenance, la Caraïbe.

Le lectorat cultivé et riche vit dans les pays du nord. Donc, on ne peut se permettre de ne pas participer, pour le moins, aux deux plus gros salons francophones, celui de Paris (en mars) et celui de Montréal (en novembre). Je ne mentionne que pour mémoire, la kyrielle de salons du livre que l’on retrouve dans toutes les régions de la France, du Québec ou de la Belgique.

La Foire internationale de Francfort (en octobre) est incontournable. C’est une foire de vente de droits. Ce n’est pas une foire pour le grand public comme le salon de Montréal. Il faut y aller et surtout y faire participer de jeunes éditeurs ou éditrices pour qu’ils puissent voir le cœur ou le ventre de l’édition mondiale mais aussi de toutes les industries qui tournent autour du livre et de l’imprimé. C’est une expérience irremplaçable !!!

Enfin, je donnerais une priorité à deux autres salons du livre de la région Caraïbe – Amérique latine.  Je pense à la Foire internationale du livre de Santo Domingo (généralement en avril) et au Miami International BookFair (généralement en novembre). Comme Santo Domingo veut nous donner des leçons de succès, autant lui proposer une vitrine de nos uniques succès : les succès culturels et littéraires. Quant à Miami, c’est la porte d’entrée de l’Amérique latine : il faut y marquer notre présence culturelle et d’autant que nous y avons une très grosse communauté d’origine haïtienne. Enfin, malgré les énormes difficultés des contacts directs, nous ne pouvons pas faire l’économie de très fortes relations culturelles et intellectuelles avec la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.

À l’évidence, le montage logistique et économique de ces opérations nécessite un partenariat public/privé. Le modèle qui me semble le plus adapté à notre situation est celui adopté par le Québec et quelques autres pays.  La stratégie est de confier l’organisation de la participation nationale aux salons à une petite structure qui dépend de l’Association nationale des éditeurs et qui est appuyé financièrement par les ministères concernés. Chaque année, un comité de pilotage choisit les salons à faire. Un catalogue collectif est réalisé à chaque fois pour la promotion des auteurs et des œuvres. Il s’agit dans chacun des cas de faire le voyage et le séjour avec une délégation d’auteurs, d’éditeurs et de personnalités du monde de la culture.

L’exportation par la qualité

La compétitivité est au cœur de toute stratégie de croissance d’un pays. Une stratégie de croissance peut s’appuyer sur deux seuls atouts possibles : la quantité au plus bas coût possible ; ou une qualité maximale intégrant la créativité.  A l’évidence et dans le cas d’Haïti, il faut faire l’un et l’autre : la quantité dans les parcs industriels et la production d’articles d’entrée de gamme destinés à l’exportation vers les marchés des pays développés et émergents ; la qualité pour des produits spécialisés destinés à des niches des marchés des pays riches.

Pour nous, c’est le cas des livres produits et imprimés en Haïti. On peut parler, dans ce cas, de la compétitivité par la qualité. La recherche de la plus grande qualité possible et une montée en gamme de l’ensemble de notre production éditoriale constitue l’atout inépuisable d’une politique de croissance et de compétitivité. Une bonne diffusion/distribution de nos ouvrages sur les marchés des riches pays francophones peut permettre de financer une forte croissance de notre production locale.

La qualité des produits suppose aussi une formation et une qualification des hommes. L’effort que nous avons amorcé au niveau des Éditions de l’UEH, a commencé à trouver un prolongement avec les formations réalisées par l’Association Haïtienne des Professionnels du Livre (AHPL) l’année dernière. Cette année encore, il y aura des formations qui seront offertes au niveau des métiers de l’édition et de la librairie.

À partir du mois de mai prochain, tous les titres publiés par les Éditions de l’Université d’État d’Haïti seront diffusés et distribués par la FMSH-Diffusion dans les grandes librairies généralistes et les librairies universitaires de France, de Belgique et de Suisse. Il s’agit pour nous d’une claire reconnaissance de fait de la qualité éditoriale et de la qualité formelle de nos ouvrages. Et c’est la première fois de toute l’histoire des relations culturelles et scientifiques entre Haïti et la France que des ouvrages produits et imprimés en Haïti seront disponibles de manière continue et systématique sur le marché du livre français et francophone.

Les trois dimensions du livre

D’abord, le livre est un objet matériel. Donc, il se doit d’être beau et fonctionnel. Ensuite, il est une œuvre de l’esprit. A ce titre, il est la création d’une ou de plusieurs personnes physiques dont les droits sont protégés par le code de propriété intellectuelle. Enfin, il est une marchandise et son circuit de commercialisation est une composante essentielle de la chaine du livre.

La chaine du livre constitue aussi une chaine de valeurs avec au tout début le maillon de la créativité et de la recherche pour la mise au point de nouveaux produits originaux par des auteurs ; au milieu, on trouvera l’édition et la fabrication ; et au bout, la diffusion et commercialisation avec les bibliothèques et les librairies. Il est donc important de valoriser tous les maillons de la chaine afin de faciliter une circulation à la fois intellectuelle et commerciale.

Comme vous le savez, l’État haïtien dépense beaucoup d’argent dans le cadre du programme de subvention de manuels scolaires. C’est une des rares politiques publiques proprement endogène, qui n’a pas été dictée par la coopération internationale et qui est en application presque sans interruption depuis 1993. Pour le vingtième anniversaire de la mise en œuvre de ce programme, il serait bienvenu que le ministère de l’Éducation nationale en fasse faire une évaluation sérieuse, le modernise et ne néglige pas autant qu’il l’a fait jusqu’à présent l’aspect commercialisation. Un des meilleurs spécialistes de l’édition scolaire, le professeur Philip G. Altbach écrivait il y a quelques années : « Par bien des cotés, le marché du livre scolaire est dans l’industrie éditoriale la queue qui, selon le proverbe, remue le chien ».

Il est absolument nécessaire aujourd’hui de recadrer ce programme de subvention de manuels scolaires et de lui donner une composante complémentaire sous la forme d’un programme national d’acquisition d’ouvrages au bénéfice du réseau des bibliothèques (communautaires, publiques et scolaires). On retrouve depuis quelques années, un programme similaire au Brésil. Donc, inspirons-nous du Brésil !!!

Nous avons deux défis à relever au cours de la prochaine décennie. D’abord, une montée en gamme, en qualité et en diversité de notre production éditoriale (tous types de livres confondus : autant les ouvrages de la littérature de jeunesse, les manuels scolaires, les ouvrages de littérature générale de fiction ou de non-fiction, les beaux livres et les livres pratiques). Ensuite, la mise en place d’un réseau de librairies de proximité à coté de l’indispensable réseau de bibliothèques publiques.

La prochaine politique du livre et de la lecture (qui se fait toujours attendre, il est vrai) devra prendre en compte ces paramètres et définir les stratégies nécessaires pour relever durablement ces défis.

Accord de Florence et son Protocole de Nairobi

La signature de ce protocole et sa ratification par le Parlement est un des dossiers culturels d’importance. Une telle action devrait permettre une baisse de l’ordre de 15 à 20% du prix des livres imprimés en Haïti. C’est donc une façon pour ce secteur industriel de redevenir compétitif par rapport aux imprimeurs dominicains. Ceci devrait interpeller également les pouvoirs publics et particulièrement le ministère de l’Éducation nationale : une diminution du coût de production des manuels scolaires permettrait d’acheter, avec le même niveau de financement, plus de manuels au bénéfice des écoliers et écolières d’Haïti.

Essayons de placer cette question dans son contexte. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’UNESCO convoque en juin 1950, une conférence générale à Florence (Italie) pour « faciliter l’importation d’objets de caractère éducatif, scientifique ou culturel ». Un  accord est signé et les États signataires prennent l’engagement d’éliminer les droits de douane et autres taxes internes à l’importation et à l’exportation, entr’autres, des livres et des imprimés. L’Accord fut ouvert à la signature le 22 novembre 1950 au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. Haïti fait parti des dix premiers États qui ont adhérés le même jour à l’Accord et ont permis son entrée en vigueur le 21 mai 1952. Comme par hasard, une bonne chose ne venant jamais seule, le signataire de l’Accord a été, je crois, le Dr. Jean Price-Mars.

Les rapides progrès scientifiques et technologiques de l’après-guerre ainsi que l’augmentation considérable des échanges internationaux incitèrent l’UNESCO à convoquer trois réunions d’experts en octobre 1957, en novembre 1967 et en novembre 1973. L’objectif était double, d’une part, faire le constat de la réelle efficacité de l’Accord de Florence pour éliminer les droits de douane et les autres restrictions économiques qui font obstacle à la libre circulation des idées ; d’autre part, envisager une extension à de nouvelles catégories d’objets et notamment ceux nés des progrès techniques réalisés depuis l’adoption de l’Accord vingt-cinq ans plus tôt.

La Conférence générale de l’UNESCO adopta à sa dix-neuvième session en novembre 1976, le Protocole de Nairobi. Ouvert à la signature au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York le 1er mars 1977, il est entré en vigueur le 2 janvier 1982. Le Protocole de Nairobi est ouvert à la signature uniquement à des États parties de l’Accord de Florence. Parmi les nouveaux objets visés par le Protocole figurent toutes les matières premières et machines qui servent à la fabrication de livres, documents et publications. Pour le moment et pour des raisons relativement inexplicables et que je n’arrive pas à comprendre, Haïti n’a pas encore ratifié le Protocole de Nairobi.

L’objectif de l’AHPL est simple. D’abord, il s’agit pour nous  d’informer et mobiliser tous les acteurs de la chaine du livre sur le contenu normatif et les implications culturelles et économiques de l’Accord de Florence et son Protocole de Nairobi. Et ensuite, de  favoriser la ratification par Haïti de ce Protocole de Nairobi le plus rapidement possible.

Conclusion

Le monde du livre, c’est tout aussi celui d’hier que celui de demain. Nous ne pouvons pas comme société faire l’économie d’une prise en compte  raisonnée et ordonnée de la place du livre dans la société de la connaissance telle qu’elle se mettra en place chez nous comme ailleurs. D’autant plus que le monde du livre est en train de bouger de manière extraordinaire avec l’arrivée du livre numérique.

Le livre numérique est un défi et une opportunité pour notre société singulière. Pour une seule et unique raison : nous trainons (il faut prendre le mot strictement dans son sens littéral, et comme un fardeau) avec nous un héritage, celui de notre patrimoine culturel et intellectuel des trois derniers siècles. La mission de notre génération est de valoriser ce patrimoine et de le transmettre aux générations futures.

Hérard Jadotte

____________________________________________________________

Éditions de l’Université d’État d’Haïti

Programme des activités de la Quinzaine du Livre

(22 mai – 22 juin 2012)

  1. 1. Mardi 22 mai, 10h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Table-ronde autour de « La France face à l’occupation américaine d’Haïti (1915-1934) »

avec Robenson Bélunet. Modérateur : Michel Acacia.

Entrée libre.

  1. 2. Mercredi 23 mai, 10h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Table-ronde autour de « La crise haïtienne du développement. Essai d’anthropologie dynamique ».

avecFritz Dorvilier. Modérateur : Nixon Calixte.

Entrée libre.

  1. 3. Jeudi 24 mai, 14h – 16h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Table-ronde autour de « Diabète et Hypertension artérielle.

Remèdes familiaux dans la région de Port-au-Prince »

avecMarilise Rouzier et Nancy C. Larco. Modérateur : Dieudonné Pierre-Louis.

Entrée libre.

  1. 4. Lundi 28 mai, 9h – 17h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition universitaire et scientifique (1)

par le Pr. Hérard Jadotte

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99

  1. 5. Mardi 29 mai, 9h – 17h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition universitaire et scientifique (2)

par le Pr. Hérard Jadotte

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99

  1. 6. Mercredi 30 mai, 14h – 16h, Faculté des Sciences/UEH.

Table-ronde autour de : « Regards sur la recherche universitaire en Haïti »

avec Fritz Deshommes. Modérateur : Nixon Calixte.

Entrée libre.

  1. 7. Vendredi 1er juin, 18h – 20h, Alliance Française du Cap-Haïtien

Conférence et vente-signature.

Fritz Dorvilier, « La crise haïtienne du développement. Essai d’anthropologie dynamique »

Entrée libre.

  1. 8. Lundi 4 juin, 10h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince

Table-ronde autour de : « Comprendre Anténor Firmin. Une inspiration pour le 21ème siècle ».

avec Leslie Péan. Modérateur : Dieudonné Pierre-Louis.

Entrée libre.

  1. 9. Mardi 5 juin, 10h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Conférence/débat : Pistes pour une politique dynamique du livre et de la lecture

par le Prof. Hérard Jadotte

Entrée libre.

  1. 10. Mercredi 6 juin, 9h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition multi-supports. Problèmes et perspectives.

par Emmanuelle Corne, directrice, Éditions Maison des sciences de l’homme (Paris).

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

  1. 11. Mercredi 6 juin, 14h – 17h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Kembe la Ayiti (projection du film et conférence/débat)

par le Prof. Jean-Daniel Rainhorn, Maison des sciences de l’homme (Paris).

Entrée libre.

  1. 12. Vendredi 8 juin, 18h – 20h, Alliance Française du Cap-Haïtien

Conférence/vente-signature

« Haïti, Réinventer l’avenir »

et projection du film « Kembe la Ayiti ». avec le Pr. Jean-Daniel Rainhorn.

Entrée libre.

  1. 13. Samedi 9 juin, 14h – 16h, INUJED, Cap-Haïtien

Séminaire de formation : Introduction à l’édition multi-supports. Problèmes et perspectives.

par Emmanuelle Corne, directrice, ÉditionsMaison des sciences de l’homme (Paris).

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

  1. 14. Lundi 11 juin, 9h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition multi-supports. Problèmes et perspectives.

par Emmanuelle Corne

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

  1. 15. Lundi 11 juin, 14h – 17h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Kembe la Ayiti (projection du film et conférence/débat)

par le Prof. Jean-Daniel Rainhorn

Entrée libre.

  1. 16. Mardi 12 juin, 9h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition multi-supports. Problèmes et perspectives.

par Emmanuelle Corne

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

  1. 17. Mardi 12 juin, 14h – 17h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Kembe la Ayiti (projection du film et conférence/débat)

par le Prof. Jean-Daniel Rainhorn

Entrée libre.

  1. 18. Mercredi 13 juin, 10h – 12h, ISERSS/UEH, Port-au-Prince.

Conférence et vente-signature

Leslie Péan, Comprendre Anténor Firmin. Une inspiration pour le 21ème siècle.

Entrée libre.

  1. 19. Vendredi 15 juin, 18h – 20h, Alliance Française du Cap-Haïtien

Conférence/vente-signature

« Haïti, réinventer l’avenir ». avec Michèle Pierre-Louis, postfacière.

Entrée libre.

20. Vendredi 15 juin, 9h – 17h, Alliance Française, Cap-Haïtien.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition universitaire et scientifique (1)

par le Pr. Hérard Jadotte

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

  1. 21. Samedi 16 juin, 9h – 17h, Alliance Française, Cap-Haïtien.

Séminaire de formation : Introduction à l’édition universitaire et scientifique (2)

par le Pr. Hérard Jadotte

Entrée libre. Inscription obligatoire. Informations : 37.36.12.99.

22. Vendredi 22 juin, 18h – 20h, Alliance Française, Cap-Haïtien.

Conférence et vente-signature

Leslie Péan, Comprendre Anténor Firmin. Une inspiration pour le 21ème siècle.

Entrée libre.

Partenaires

  • Institut Supérieur d’Études et de Recherches en Sciences Sociales (ISERSS/UEH).
  • Alliance Française du Cap-Haïtien (AF-Cap-Haïtien).
  • Coopération Universitaire pour le Développement (CUD/Belgique).
  • Wallonie Bruxelles International (WBI/Belgique).

Informations complémentaires :

Rubens Cénéus

Courriel : rubens.ceneus@gmail.com

Cel : 37.36.12.99

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En utilisant ce formulaire, vous acceptez que nous stockions vos données sur ce site web.